Antoine Prunier - Atelier partagé coopératif

J'adore imaginer, concevoir et réaliser toutes sortes de choses ! Depuis mon enfance en Anjou, je baigne dans le bricolage en voyant puis aidant mon père à la rénovation de la longère familiale. La passion des belles lignes et des métaux m’a emmené vers un BTS Conception et Réalisation de Carrosseries. Puis, cette passion a évolué vers les bateaux et le monde des composites, c’est tout naturellement que j’ai migré en Bretagne. De bureaux d’études en chantiers navals et fabricants de pièces composites pour la course au large, j’ai pu nourrir cette idée, grandir avec elle et enfin accepter de me lancer pour créer ce nouveau projet !

Pouvez-vous me parler de votre projet d’atelier coopératif ?

L’idée de cet atelier, c’est de mutualiser un espace, des mètres carrés mais aussi des machines autour de trois pôles métiers principaux : le bois, le métal et les composites. J’ai envie que les artisans n’aient plus besoin d’investir sur leur propre compte pour acheter des ma- chines qui représentent de gros investissements pour eux, ça va faciliter le démarrage de l’entreprise sur le territoire. De plus, cela va répondre à la question de manque d’espace de production et permettre une transmission du savoir. Par exemple, on peut imaginer une rencontre entre un menuisier et un chaudronnier qui n’habitent pas très loin. Ils découvrent le projet de chacun, ce qui peut faire émerger de nouvelles réalisations et ainsi faciliter une montée en compétence qui se fasse de l’un vers l’autre, je trouve ça très beau.

Ça serait chouette que l’on ait des projets où tout le monde puisse se retrouver sur un projet commun et travailler ensemble, côte à côte dans l’atelier

Le TAg56 est un outil favorisant l’éclosion d’entreprises locales, collectives et innovantes, en réponse aux besoins du territoire. Pourquoi le TAg56 a été une évidence pour vous ?

Pour être complètement honnête, au début je ne connaissais pas le TAg ni l’ESS, ça m'était complètement étranger, il y a 6 mois - 1an. J’ai vu un projet similaire au mien qui s’est monté à Rennes qui s'appelle “comme un Établi" où j’ai pu passer une semaine chez eux pour voir comment ils ont monté le projet. Ce collectif s’était fait aider par le TAg35, on m’a informé que le TAg couvrait l’ensemble du territoire breton et qu’il y en avait un dans le Morbihan à Lorient. C’est super ! C’est à deux pas de chez moi. Je m’informe et je décide de m’engager au sein du TAg. En effet, j’étais à un moment du projet où j’avais l'idée en tête et j'avais du mal à me lancer et me dire que j'étais prêt à sauter dans le grand bain parce que c'est assez confortable d’avoir une idée, de la peaufiner dans son coin sans l'exposer aux autres. Mais, après plusieurs encouragement de la part de mon entourage, j’ai appelé le TAg et je l’ai intégré en septembre

Revaloriser la filière de l’artisanat : porteuse de nouveaux talents

J’ai envie que l’atelier soit, pour les jeunes, une opportunité de se réapproprier les métiers de l’artisanat. J’aimerais aussi que cet atelier soit un lieu de transmission intergénérationnelle, basé sur le partage et la coopération. L’atelier doit être une ouverture et une possibilité pour faire renaître des ambitions et nourrir des vocations.

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